Le GP Explorer, un concept unique en France
En 2022, Squeezie et son équipe avaient créé la surprise en lançant le GP Explorer, un événement hybride entre course automobile professionnelle et show digital. Le principe : former des créateurs de contenu aux rudiments de la Formule 4, puis les confronter dans une véritable compétition retransmise en direct.
Après deux premières éditions couronnées de succès, le GP Explorer 3 revient du 3 au 5 octobre 2025, cette fois-ci au circuit Bugatti du Mans, haut lieu du sport mécanique français. L’événement, surnommé The Last Race, ambitionne d’être la plus grande édition jamais organisée, mêlant sport de haut niveau, divertissement et engagement communautaire.
Trois jours d’intensité
La nouveauté cette année est la durée. L’événement se déroule sur trois jours complets :
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Vendredi 3 octobre : essais libres, découverte du circuit et sessions d’entraînement.
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Samedi 4 octobre : qualifications et courses sprint permettant d’établir la grille de départ.
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Dimanche 5 octobre : grande finale avec les 20 pilotes alignés sur la ligne de départ.
Ce format allongé permet d’offrir davantage de contenu : interviews, coulisses, challenges diffusés en live et animations dans les paddocks. Pour les spectateurs présents, l’expérience se rapproche d’un festival.
Un casting qui mélange les univers
Parmi les participants confirmés, on retrouve des YouTubeurs emblématiques, des streamers Twitch, mais aussi des personnalités issues du rap, du sport ou de la télé. L’idée est de créer un melting-pot où chaque profil apporte sa communauté et son style.
Le succès du GP Explorer repose en partie sur cette diversité. Des millions de spectateurs suivent des créateurs qui n’ont, à première vue, aucun lien avec le sport automobile. Les voir en tenue de pilote, au volant d’une Formule 4 lancée à plus de 200 km/h, crée une intensité unique.
Pour la première fois, la diffusion sera assurée en multilingue : commentaires disponibles en français, anglais et espagnol. Objectif : toucher un public international et inscrire l’événement dans le calendrier mondial du divertissement sportif.
Les enjeux sportifs
Si le GP Explorer attire pour son aspect “fun”, il ne faut pas oublier que la compétition est réelle. Les voitures sont de véritables monoplaces de Formule 4, encadrées par la Fédération Française du Sport Automobile (FFSA). Les règles sont strictes : qualifications, pénalités, commissaires de course.
Le circuit Bugatti du Mans ajoute une dimension supplémentaire : plus technique que celui de la première édition, il impose des trajectoires précises et une gestion des freinages millimétrée. Pour des pilotes amateurs formés en accéléré, l’exercice est aussi excitant que risqué.
La sécurité reste une priorité absolue. Chaque participant est encadré par un coach professionnel et bénéficie d’un suivi médical. L’organisation met en avant un dispositif similaire à celui d’une course professionnelle, avec commissaires, safety car et assistance technique complète.
Un show digital hors normes
Le GP Explorer, ce n’est pas seulement une course. C’est un contenu transmédia pensé pour les communautés en ligne. En parallèle de la diffusion télévisée sur France 2 et France 4, l’événement sera retransmis en direct sur YouTube et France.tv, avec des caméras embarquées et des angles exclusifs.
Les créateurs produiront également leurs propres contenus : vlogs, interviews backstage, lives sur Twitch. Ce modèle “multi-flux” permet à chaque spectateur de choisir son angle : suivre la course comme un événement sportif classique ou plonger dans l’expérience d’un pilote en particulier.
Ce système transforme la compétition en narration collective : chaque équipe raconte son histoire, ses victoires, ses galères.
Retombées économiques et médiatiques
Le GP Explorer 3 représente aussi un enjeu financier considérable. Les sponsors se bousculent pour associer leur image à un événement qui attire à la fois un public jeune, digital, et les amateurs de sport automobile.
L’impact économique pour Le Mans et la région est notable : hôtels, restaurants, transport, merchandising. On estime à plusieurs dizaines de millions d’euros les retombées globales, sans compter l’image modernisée du sport mécanique auprès des nouvelles générations.
Les critiques et les défis
Bien sûr, tout n’est pas parfait. Certains observateurs dénoncent une spectacularisation excessive du sport, craignant que l’événement devienne plus un show qu’une compétition. D’autres pointent du doigt le risque de mettre des amateurs dans des voitures exigeantes.
La réponse des organisateurs est claire : la sécurité est prioritaire et l’encadrement strict. Quant à l’équilibre entre sport et spectacle, ils assument le choix de l’hybride.
Une tendance mondiale
Le GP Explorer s’inscrit dans une tendance plus large : la fusion entre e-sport, divertissement et sport traditionnel. Aux États-Unis, la NBA ou la NFL intègrent déjà les créateurs dans leurs événements. En France, le GP Explorer est l’un des premiers à franchir cette frontière de manière aussi spectaculaire.
Si l’édition 2025 est un succès, on pourrait imaginer des déclinaisons dans d’autres disciplines : GP Explorer Moto, tournois hybrides de tennis ou de basket, voire une compétition cycliste portée par des influenceurs.
Conclusion
Avec le GP Explorer 3, Squeezie et son équipe ont créé un format unique qui attire un public inédit vers le sport automobile. À mi-chemin entre compétition réelle et show digital, l’événement du Mans s’annonce comme un rendez-vous incontournable de l’automne 2025.
Reste à savoir si cette “dernière course” tiendra ses promesses et marquera durablement l’histoire du sport et du divertissement en France.
